Axel, Thomas et Hugo, élèves de 1°S, avons un objectif commun cette année : le BAC. Pour cela nous devons obligatoirement passer par la case TPE (travaux personnels encadrés). Le notre portera sur le poker.
Il s'agit d'un art qui est entré dans la culture populaire dans le monde entier. De nombreux films sont centrés sur le poker. On peut y voir des comportements et des scènes atypiques (des clichés). Ce simple jeu de cartes a permis à un grand nombre de joueur de trouver leur passion et de gagner leur vie grâce au poker pour les plus "chanceux"...
Un chance pas si évidente que cela. A travers ses 52 cartes, le poker renferme un grand nombre de probabilités et de cotes qui permettent aux plus aguéris des joueurs de pouvoir bluffer, miser puis gagner face à des joueurs adverses moins calculateurs.
De plus, les joueurs connaissant des gains d'argent peuvent être addicts du jeu. C'est pourquoi des préventions voient le jour pour sensibiliser le joueur à l'addiction. Pourtant, mise à part ces préventions, rien ne peut empêcher un joueur, qu'il soit amateur ou professionnel, à tomber dans l'addiction du jeu.
Cependant, il est intéressant de se demander si le médical est présent au poker. Par médical, nous parlons de substances dopantes qui sont peut être utiliser chez le joueur pour améliorer son attention, sa concentration,... L'avenir pourrait nous faire croire que le poker comporte toutes les caractéristiques d'un vrai sport...
Mots incompris ? Ne vous inquiètez pas, vous pouvez retrouver ici tout le vocabulaire dont vous aurez besoin au sujet de notre TPE.
- Assorti : cartes de couleurs identiques. - Blind : mise obligatoire versée par deux joueurs avant la distribution des cartes. - Bluff : Mise d'un joueur alors qu'il a une main moins bonne que celle qu'il représente ainsi, et dont le but est de faire coucher l'adversaire. - Brûler : retirer une carte du dessus du paquet et la laisser face cachée, à l'écart, avant d’en distribuer une ouverte. - Cote d'amélioration d'une main : Probabilité d'avoir une main meilleure/d'améliorer sa main. - Cote du pot : Ce que vous avez à gagner (le montant du pot) contre ce que vous avez à miser pour essayer de le gagner (le montant de la mise adverse). - Cote implicite : Cote qui prend en compte les futurs tours de mise, et pas seulement la mise actuelle de l'adversaire. - Se coucher : Abandonner le coup en rendant ses cartes au croupier. - Diamond : Carreau. - Heads Up : Partie de poker comptant seulement deux joueurs. - Tapis : Miser la totalité de ses jetons.
La prévention vise à renforcer chez les joueurs des habitudes de jeu contrôlées et raisonnables, les aider à prendre de bonnes décisions, notamment en fixant eux-mêmes un montant de mise et une durée de jeu adaptée à leur fonctionnement socio-professionnel et à leurs ressources. Elle vise donc trois objectifs:
Réduire les méfaits et les conséquences négatives du jeu excessif.
Favoriser non pas la prohibition du jeu, mais la liberté du joueur de jouer avec modération.
Établir, grâce à la politique du jeu, des règles et des pratiques de jeu responsable.
Il existe trois types de prévention:
Prévention universelle : s'adressant à l'ensemble de la population.
Prévention sélective : adressée à un groupe présentant un facteur de risques.
Prévention ciblée : adressée à des joueurs présentant une pratique de jeu excessive ou à risque.
L’information semble un outil de prévention important. Pour la population générale, comme pour les joueurs, il apparaît essentiel deconnaître les risques d’une pratique de jeu excessive, mais aussi de savoir en repérer les manifestations et les signes. Au niveau individuel, certaines actions sont également possibles pour prévenir l’apparition de conduites de jeu excessives:
S’informer sur le jeu excessif : savoir quels sont les risques d’une pratique de jeu excessive paraît essentiel. Les principaux risques sont les pertes financières, la désocialisation (processus menant quelqu'un, ou une catégorie de personne à ne plus pouvoir participer à la vie sociale) , la diminution du temps consacré aux relations familiales ou affectives, mais aussi la diminution des performances professionnelles ou scolaires, la perte de sommeil, la déprime et la préoccupation constante pour le jeu au détriment d’autres occupations.
S’informer sur le jeu et ses caractéristiques : Une bonne connaissance de la notion de hasard et de certains principes est essentiel aux jeux de hasard, cela est un facteur de protection.
Auto-évaluer de façon objective sa pratique de jeu.
Déterminer, en terme de mises et de temps passé à jouer, ce qu’est une pratique de jeu raisonnable: il appartient à chacun de fixer ses propres limites, en fonction notamment de ses moyens financiers et de ses ressources en termes de temps. Il s’agit donc de savoir clairement combien peut-on dépenser dans le jeu et combien de temps peut-on passer à jouer sans que cela engendre des conséquences négatives sur le plan financier, affectif, social et professionnel.
Conserver d’autres activités de loisirs que le jeu.
Écouter les conseils/remarques de son entourage: l’entourage proche est très souvent un bon indicateur de l’intensité de la pratique de jeu. Ainsi, si vos proches vous font des remarques sur votre pratique, essayez de les prendre en considération.
Conserver la valeur de l’argent: notamment quand on joue des mises importantes, impliquant donc gains et pertes de grosses sommes, l’argent tend à perdre de sa valeur. Ce phénomène est accru dans le jeu en ligne, où l’argent est dématérialisé: perdre 100 euros «électroniques» n’est pas forcément vécu de la même façon que perdre 5 billets de 20 euros. Établir un lien entre ce que l’on mise et ce que cela représente peut être un exercice utile (par exemple se demander combien d'heures de travail cette somme représente où ce que l'on aurait pu acheter avec cette somme).
Pour le jeu en ligne, utiliser les procédures de limitations peut parfois être d’une grande aide lorsque l’on a des difficultés à gérer seul sa pratique de jeu (retrait automatique à partir d’une certaine somme, limitation du jeu à partir d’une certaine somme misée etc).
Jouer dans de bonnes conditions: dans le jeu, il est important de prendre de bonnes décisions: miser de façon appropriée par rapport à son budget et savoir quand arrêter. Plus particulièrement au poker, pour être gagnant, chaque décisions prises doivent aller dans le sens d’une possibilité de gain positive. Certains paramètres peuvent influencer sur la prise de décision favorisant le mauvais choix: la déprime, l’anxiété mais aussi la fatigue (une étude a montré que le manque de sommeil peut influencer les décisions d'un joueur de poker).
Durant le jeu, faire des pauses régulières: si le joueur ne s'y tient pas cela peut entrainer notamment chez le joueur la perte de la notion du temps. Faire des pauses régulières permet de conserver la notion du temps passée à jouer.
2) Quels sont les signes du jeu pathologique ?
Quelques signes peuvent aider à identifier une pratique de jeu à problèmes:
Remarques, critiques de l’entourage concernant la pratique de jeu.
Sentiments d’avoir des difficultés à gérer le temps passé à jouer ou l’argent misé.
Pertes financières de plus en plus importantes, et/ou besoin constant d’augmenter les mises.
Sentiments de déprime, d’anxiété ou de tension avant de jouer et/ou après avoir joué.
Préoccupation importante pour le jeu: fait d’y penser très fréquemment, même en dehors des parties.
Abandon ou désintérêt pour les autres activités de loisirs.
Conséquences négatives sur la vie professionnelle ou scolaire.
TEMOIGNAGE :
Suite à une fine recherche, nous avons pû trouver sur un site internet le témoignage d'un homme, ayant commencé à jouer au poker en ligne en 2009, et qui se revendique comme étant dépendant du jeu. "Je jouais quelques fois par semaine. J’ai gagné des montants sympa, me permettant de me conforter que je pouvais être un bon joueur. C’est là que j’ai changé mon comportement (en avril 2010), j’ai joué quotidiennement, me disant que chaque jour non joué équivalait à une perte d’argent." Nous pouvons voir que c'est dû à des petits gains que l'envie de continuer encore et encore est arrivée chez ce joueur.
"Mon humeur du lendemain variait en fonction des mes performances." Cette phrase paraît très forte, car comme il nous le dira dans la suite de ce témoignage, cet homme est père de famille, ainsi son humeur envers ses enfants dépendaient du jeu...
Il énumère même les conséquences de cette dépendance :
"Je ne bouquine plus,
J’ai parfois des problèmes de sommeil,
Je rêve souvent de poker (de cartes, de spots ou de tournois),
En plus de rater des moments sympa avec ma femme (comme mater des séries le soir en DVD) ; Je rate des calins « tu viens te coucher ? » « Attend je finis mon tournoi »,
Une perte de productivité stupéfiante au travail. Par exemple en voiture je me faisais souvent le to do list quotidien dans ma tête. Depuis c’est « pourquoi j’ai fait All in avec 10 10 !! ». voir aussi le temps que je peu passer sur le forum CP. J’ai un certain désintérêt de mon boulot par rapport au poker.
En déplacement c’est ma seule occupation le soir. J’évite même des repas avec des collègues le soir avec des excuses bidons.
Je passe maitre dans l’art de la procrastination (tendance à remettre systématiquement tout au lendemain)
J’ai renforcé mes liens avec des amis qui jouent au poker, et me suis écarté de ceux qui ne jouent pas.
Vers les 19h je regarde l’horloge fréquemment. Je ne traine plus au boulot à pas d’heure (c’est pas un mal) A 20h-21h il faut que tout ce qui ne concerne pas le poker soit expédié, de manière ferme et expéditive."
En conclusion, à en croire ce témoignage assez impressionnant, celui-ci a perdu toute forme de lien social avec ses amis, les liens familiaux sont compromis à cause du poker, et le professionnel passe après le jeu.
3) L'addiction au poker en quelques chiffres
La plupart des joueurs (95 %) jouent modérément , et leur ratio de pertes et de gains modère leur pratique de jeu. En d’autres termes, quand les pertes augmentent, ils ont tendance à jouer moins, ou à miser moins d’argent.
Les autres (5 %) sont désignés par les auteurs comme des « joueurs impliqués ». Leur durée de jeu est en moyenne trois fois plus longue que celle des joueurs de l’autre groupe, et ils misent environ 75 fois plus d’argent. Leur pratique de jeu semble beaucoup moins influencée par les pertes.
Bien sûr, nous ne pouvons certainement pas conclure que ces 5% de joueurs « très impliqués » sont des joueurs problématiques, puisque nous n’avons aucun renseignement-objectif ou subjectif- sur les éventuelles conséquences de leur pratique de jeu… Mais cette recherche nous permet de souligner l’existence de différents types de comportements, au sein d’un même jeu.
Des recherches suggèrent que les étudiants seraient une population vulnérable aux problèmes de jeu. Une étude de 2007 évalue les comportements de jeu chez des étudiants joueurs de poker en ligne volontaires (422 répondants), 18 % des participants rapportent des problèmes liés au jeu. Cependant, les sommes d’argent perdues apparaissent la plupart du temps peu importantes (moins de 10 livres pour 53 % des participants, de 10 à 50 livres pour 38 %). Les participants ayant des problèmes de jeu jouent plus souvent que les joueurs sociaux, ou récréatifs, et évoquent des pertes financières plus importantes. Selon les auteurs, les principaux facteurs prédicateurs d’un problème de jeu dans cette population sont :un état émotionnel négatif (anxiété, culpabilité, tristesse…) après le jeu, le fait de jouer pour échapper aux problèmes de la vie quotidienne et le fait de se présenter durant le jeu comme un membre du sexe opposé au sien .
Certains indices permettent de penser que l’addiction au poker pourrait avoir des spécificités, notamment en raison des particularités du jeu, par rapport aux jeux de chance pure. Le processus de prise de décisions, les croyances liées au jeu semblent différentes. Les conséquences de l’addiction pourraient donc se manifester différemment, peut-être plutôt en terme de temps et de retentissement sur la vie sociale, professionnelle et/ou affective, plutôt qu’en termes de pertes financières.
Comprendre ces spécificités semble nécessaire pour mieux prévenir et traiter ces problématiques.
Tout d'abord, une probabilité se définie la plupart du temps comme étant le nombre de fois qu'un événement risque de se produire par rapport au nombre total d'essai. Une probabilité s'exprime souvent par un pourcentage. Une cote est une estimation. On estime ses chances de victoire en opposant les événements favorables aux événements défavorables. Prenons par exemple une cote de 4 contre 1, on note cela 4:1. Le 4 signifie le nombre d'événements favorables, le second, le 1, est le nombre d'événements défavorables. Le nombre de cas total est l'addition du premier et deuxième chiffre.
Comment calculer les cotes du pot ?
Il suffit de diviser le nombre d'argent que vous misez par le nombre d'argent que vous êtes susceptible de gagner. Par exemple, votre adversaire mise 30€ dans un pote à 50€, et vous suivez de 30€. Les cotes du pot sont alors égales à 30:80, donc 3:8, vous avez donc payé 3 pour être susceptible de gagner 8. La cote vous est favorable ici.
Comment calculer les côtes pour remporter le coup ?
Votre adversaire a une meilleure main que vous après le flop. Vous devez compter les cartes pour avoir une meilleure main que votre adversaire. Ces cartes vous aidant à gagner se nomment les « outs ».
Par exemple : Vous avez en main un 2 et un 3 de cœur. Votre adversaire a lui un Roi et un 8 de carreaux en main.
Le flop se compose de : 6, 7 et 8 (avec deux cœurs : le 7 et le 8). Dans cette période du jeu, votre adversaire gagne. Mais si un cœur sort lors du turn ou du river, vous êtes gagnant et vous remportez le coup. Vos « outs » ici sont donc: As; 4; 5; 6; 9; 10; Valet; Dame; Roi de cœur. Il y a donc 9 « outs » gagnants.
45 cartes restent donc en jeu, mais nous allons juger que nous ne connaissons pas les cartes que possèdent notre adversaire, soit 47 cartes au total. Il y a 9 événements qui vous font gagner le coup, ainsi les événements défavorables sont 47-9=38. La côte est donc de 9:38 (1:4,2).
En reprenant l'exemple précédent, si votre adversaire relance de 30€ dans un pot à 50€, faut-il relancer ? Les cotes du pot sont donc de 30:80 = 1:2,6 Ici, 1:4,2 est supérieur à 1:2,6. Vos côtes sont inférieures aux côtes du pot, vous ne serez pas gagnant, il n'est donc pas préférable de payer.
En conclusion, pour être gagnant sur le long terme, il faut que vos cotes soient plus avantageuses que les cotes du pot.
Comment calculer ses "Outs"?
Il est indispensable de savoir calculer vos outs pour connaître la probabilité d'améliorer votre main :
Par exemple : Vous avez 2 carreaux en main lors d'une partie de Poker Texas Hold'hem et sur le flop tombent à nouveau 2 carreaux. Dans le jeu il y a au départ 13 carreaux, moins 2 carreaux dans votre main, moins 2 carreaux sur le flop. Il reste donc 9 carreaux. Ces 9 cartes à carreaux vous permettrez de toucher votre couleur.
Dans ce cas il y a 9 outs encore en jeu.
Calculer la probabilité d'améliorer son jeu avec ses "Outs" ?
Reprenons l'exemple précédent avec 9 outs. Pour obtenir la probabilité d'améliorer son jeu, il faut diviser le nombre d’outs par le nombre de cartes que l’on ne connaît pas (le reste des cartes du paquet ainsi que les cartes des antagonistes). Au flop, on sait qu'il reste 47 cartes en jeu (52 cartes de départ moins les 3 du flop et les 2 cartes que vous tenez en main). La probabilité d'améliorer son jeu au turn est donc de 9/47 soit 19%, elle est de 9/46 soit 19,5% à la river.
Il existe cependant une méthode assez simple pour calculer une valeur approchée de la probabilité de toucher un de vos outs. Il suffit de multiplier le nombre d’outs par 4 si vous avez 2 cartes à tirer (turn+river) ou par 2 si vous avez une seule carte à tirer (turn ou river).
En reprennant l'exemple précédent : - la probabilité d'avoir sa couleur au Turn est de: 9x2=18% - la probabilité d'avoir sa couleur au Turn+River: 9x4=36%
Il faut savoir qu'une partie de poker peut se jouer de 2 (heads up) à 10 (full ring) joueurs maximum. Une partie de poker se déroule autour d'une table où les joueurs se situent en face ou autour du croupier. En début de partie, à tour de rôle, un joueur met une petite blind (mise obligatoire versée par deux joueurs avant la distribution des cartes) et un deuxième met la grosse blind. Chaque joueur a 2 cartes en main. Une partie se déroule en 3 manches: -Le flop: qui découvre 3 cartes du jeu. -Le turn: qui découvre 1 carte du jeu. -La river: qui découvre la dernière carte du jeu. Au total 5 cartes sont visibles par tous les joueurs. Ils doivent réussir à faire des combinaisons avec leurs cartes en main. Après la river, qui est la dernière manche, les joueurs dévoilent leur jeu et celui qui a le meilleur jeu remporte le pot sur la table.
2) Les clichés du poker
Une partie de poker finie toujours en bagarre
C’est un des clichés les plus persistants, pourtant l’époque des saloons est révolue. Si les parties des cowboys se déroulaient dans le fond des bars et à l’abri des regards, aujourd’hui le poker s’expose et est considéré dans certains pays comme un véritable sport. Tournois, chaînes dédiées, émissions à la télévision, reportages sur les stars du poker… Au fil des années, ce jeu est devenu un des loisirs les plus appréciés de sa génération. Même si ça ne concerne qu’une minorité de joueurs, certains d’entre eux arrivent à se professionnaliser et à vivre confortablement avec leurs gains.
Le poker c'est uniquement de la chance
Encore un faux préjugé ! Les joueurs n’ont aucune influence sur leurs cartes (et c’est bien le seul côté aléatoire de ce jeu), le poker est un sacré défi stratégique. Le joueur doit pouvoir calculer des cotes et probabilités, reconnaître des modèles et juger correctement son adversaire. C’est une discipline qui demande du self-control : on doit pouvoir prendre des décisions pragmatiques sans laisser transparaître ses émotions ou ses peurs.
C'est un jeu mal fréquenté
Un cliché hérité de nos amis les cowboys et des films qui les mettaient en scène. Les participants des tournois de poker actuels n’ont rien à voir avec des « hommes à la gâchette facile ». Le poker rassemble n'importe qu'elle personne de la population : jeune ou moins jeune, homme, femme, employé ou dirigeant. Ce sont des étudiants, des ouvriers, des patrons, des personnalités publiques… C’est une communauté où chacun peut devenir la star de demain, et où l’origine sociale du joueur importe peu. C’est certainement ce qui rend le poker aussi populaire aujourd’hui : sa capacité à réunir des individus aux parcours différents autour d’une seule et même passion.
3) Le poker en ligne
Avec le succès du World Poker Tour, le nombre de site proposant des parties s’est multiplié, pour atteindre le nombre incroyable d'environ 500 000 aujourd'hui. Les sites de poker les plus courant en France sont :
PMU poker
Winamaw.fr
PokerStars.fr
Logo du site internet Winamax
4) Le poker en France
La médiatisation du poker en France a débuté aux alentours 2005 avec des programmes télévisuels. D'après le journal Libération en juin 2010, « Le nombre potentiel des joueurs de poker en ligne régulier seulement en France pourrait s'élever à 1,5 million pour un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros en 2010 et de 500 millions d'euros en 2011 ». Patrick Bruel, champion du monde 1998, a permis au poker de se propager en France. D'après une étude universitaire, en 2010, les joueurs de poker en ligne de France (argent réel, tournois non compris) étaient estimés à 348 918 (soit 5,81 % des joueurs du monde).
D'après pokerscout.com les salles les plus représentées (jeu d'argent) en mai 2010 étaient PokerStars (26 %) et Full Tilt Poker (14 %), et au 11 juillet 2011 PokerStars (46 %), Winamax (34 %) et PartyPoker (17 %), avec 4,0 % de joueurs d'argent.
Le poker est défini par l'état français comme un jeu de hasard. En tant que jeu d'argent, il est interdit aux mineurs. Il ne peut être joué en direct que dans les casinos et cercles de jeu reconnus par l'État, depuis 2007. Les parties de poker sont interdites dans les lieux et établissements publics ou s'il existe une rémunération des organisateurs.
Le poker en ligne était pratiqué par des centaines de milliers de joueurs français depuis plusieurs années, mais il n'est autorisé par les autorités que depuis 2010 et pour deux variantes seulement : le Texas Hold'em (limit, pot-limit et no-limit) et l'Omaha (uniquement limit et pot-limit), sous forme de cash game, de sit-and-go (sans recave, ni add-on) ou de tournoi.
Les activités du poker en ligne sont contrôlées par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) qui délivre depuis le mois de juin 2010 des agréments aux sites de poker du domaine.
5) Le poker dans la culture populaire
Au fil du temps, le Texas Hold'em a commencé à connaître le succès jusqu'à devenir la variante la plus populaire du poker. Nous avons pu voir la naissance de plusieurs films mettant en avant des scènes de poker. Notament trois films tels que :
Les joueurs de John Dhal
Casino Royal de Martin Campbell
Le kid de Cincinnati de Norman
Il existe bien d'autres films mais ces trois sont particulièrement fidèles aux "coutumes" et à la culture poker.
Ces films montrent les stéréotypes emblématiques du joueur de poker. En effet dans "Les joueurs" nous pouvons retrouver deux sortes de joueurs. Tout d'abord, nous pouvons voir le joueur montrant sa décontraction en racontant des idioties. Puis, il y a également le joueur concentré qui réfléchi à son prochain coup en ne laissant paraître aucune émotion. Dans "Casino Royal", les scènes sont plus proches de la réalité. Tout d'abord, le film est plus "moderne". Les scènes se déroulent dans de vrais casinos en présence de croupiers professionnels. Nous pouvons retrouver des personnages assez proches de la réalité notamment les joueurs portant des lunettes noires pour que les adversaires ne puisse pas voir leur regard, ... Dans ces trois films, nous retrouvons un moment commun qui est certainement le plus important et réprésentatif d'une partie de poker. L'échange de regard, les yeux dans les yeux, entre les joueurs. Ce moment existe également dans les vraies parties de poker. Les joueurs se fixent généralement lorsqu'il y a un "duel" entre deux joueurs ou bien lorsqu'un joueur est impressionné par la mise de son adversaire. Petite anecdote sur le film "Casino Royal", le scénario tourne autour d’une partie de poker alors qu’en vérité le roman abordait une partie de Baccara. Le Baccara est un autre type de jeu de cartes à mise.
6) Anecdotes sur le poker
Les casinos les plus côtés au monde sont bien évidemment ceux de Las Vegas comme le Bellagio, le Stratosphere, le Luxor, Caesar's Palace, et bien d'autres encore. Le casino le plus côté en France est certainement celui de Deauville où chaque année s'y déroule le Europe Poker Tour .
Il est bon de savoir que le champion du monde actuel est un français, séjournant actuellement en Bretagne et se prénommant Grégory Merson agé 24 ans. Il remporte durant l'année 2012 2 deux grands tournois de poker, le "No Limit Texas Hold 'em - Six Handed" et le "No Limit Hold'em World Championship". Il cumule à ce jour plus de 10 millions de dollars de gains.
L'emotion de Grégory Merson après sa victoire au WSOP.
Le poker n'est pas seulement un jeu d'argent. Les origines du poker ne sont pas connues. La variante que nous allons étudier, le Texas Hold'em, est la plus pratiquée au monde. Elle a comme lieu de naissance la ville de Robstown dans le Texas au début des années 1900. Le joueur de poker, qu'il soit professionnel ou simple amateur, jouant en ligne ou en tournoi, est souvent victime d'addiction, une addiction qui peut l'amener à son endettement. C'est ainsi que nous allons nous demander comment pouvons nous devenir un grand joueur de poker sans tomber dans un phénomène d'addiction ? Dans un premier temps nous allons analyser les bases du poker. Dans un second temps, nous allons étudier les probabilités mathématiques. Ensuite, nous parlerons de l'addiction. Enfin, un lexique est disponible à la fin du blog.
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